1/22/2007

Le Trajet 1/2

Voilà une histoire que j'aime bien. J'ai gagné un concours de nouvelles avec elle, et du coup un bon d'achats de plein de livres avec. C'est aussi ma troisième nouvelle sur le thème de l'imagination.

On n’entendait plus que le bruit de l’horloge depuis bientôt une demi-heure dans la classe de CE2 de l’école municipale de Saint Jean des Ormeaux. En y réfléchissant quelques secondes, cela correspondait plus ou moins à l’instant où Madame Ferreira avait donné à ses élèves ce problème de mathématiques.
Charlotte souffla et posa son crayon. Elle jeta un discret regard autour d’elle… Tout le monde était penché sur son cahier et griffonnait dans un abominable concert de scritch-scritch évoquant la charge de milliers de fourmis dévorant un cadavre malchanceux (du moins dans l’idée, car à son grand dam Charlotte n’avait jamais assisté à un tel spectacle). Même Amélie, dont les seuls intérêts dans la vie étaient les poupées à coiffer, les émissions de télé réalité et accessoirement les posters des participants aux émissions de télé réalité, noircissait des pages de réponses à une vitesse que n’autorisait certainement pas les neurones d’une écolière. En tout cas pas d’une écolière comme Amélie.
Charlotte se prit la tête dans les mains et se replongea dans l’énoncé du problème. Jean est dans un train qui part de Bordeaux à huit heures trente-cinq du matin. Il parcourt une première section de cent kilomètres, à une vitesse de cent cinquante kilomètres à l’heure. Puis il fait un arrêt d’un quart d’heure, et repart pour une section de soixante kilomètres à une vitesse de deux cent soixante-quinze kilomètres à l’heure. Après une seconde pause de dix minutes, il roulera en flèche vers Toulouse pour les quatre-vingts bornes restantes, à une vitesse constante de cent vingt kilomètres à l’heure. La question étant, bien entendu, de prédire à quelle heure Jean arrivera à Toulouse. Car Jean, bien sûr, se dit Charlotte, est incapable de baisser des petits yeux et de lire son heure d’arrivée sur son ticket de train. Et puis si Jean est si curieux, il ferait mieux de s’inquiéter des compétences du conducteur qui semble décider entre deux arrêts en gare de rouler à cent cinquante kilomètres à l’heure, puis presque au double vingt minutes après. À ce rythme-là, la réponse au problème serait vite trouvée… Jean n’arrivera jamais à Toulouse car Jean sera retrouvé mort, coincé sous deux tonnes de tôles froissées, entre ce qui était autrefois le wagon-restaurant et ce qu’il reste de la seconde classe, quelque part dans un champ entre la Gironde et la Haute-Garonne.
Charlotte observa Mme Ferreira, assise à son bureau, affairée certainement à rédiger leur prochain exercice. Car Mme Ferreira, bien cachée derrière ses lunettes à triple foyer (Charlotte se disait souvent qu’on ne pouvait décemment plus parler de foyers, mais de HLM à ce stade), se revendiquait « institutrice à l’ancienne ». C’est-à-dire qu’elle ignorait tout du monde extérieur, et rédigeait elle-même ses sujets à partir des manuels qu’elle avait eus lorsqu’elle était en primaire (période que Charlotte avait du mal à estimer… sûrement avant l’invention de la charrue).
Mais manifestement, à cette époque, la question de la ponctualité des trains et de l’étanchéité des baignoires était au centre de tous les débats. Charlotte ne serait qu’à moitié étonnée si elle découvrait que la majorité des personnes (encore en vie) de la génération de Mme Ferreira étaient toutes devenues plombiers ou conducteurs de trains. Ou instituteurs… Peut-être était-ce un complot organisé par ces trois corps de métier… Peut-être que tous ces exercices, toujours centrés sur les mêmes thèmes consistaient à formater les enfants pour qu’ils n’aient d’autres ambitions que devenir cheminots ou réparateurs de bidets. Ou enseignants, et ainsi perpétuer ce conditionnement abominable et sans fin…
Charlotte regarda à nouveau d’un air méprisant Amélie, et se demanda pendant un court instant si elle serait plutôt du style à conduire un TGV ou à resserrer des tuyaux… Puis elle contempla avec envie le paysage printanier par la fenêtre. Jack était allongé sur le tourniquet et l’attendait. Il leva la tête et lui rendit son regard.
Jack était sa nouvelle invention. Elle fondait de très grands espoirs en lui. Elle espérait qu’il lui faciliterait le trajet.
Le trajet… À cette seule pensée, elle en avait des frissons dans le dos. Bien avant les horaires de trains, bien avant Amélie et même bien avant Mme Ferreira, si Charlotte détestait venir à l’école, c’était à cause du trajet qui séparait l’établissement de sa maison.
Enfin, ce n’est pas tout à fait juste. Ce n’était pas venir à l’école qui posait problème. C’était plutôt en repartir.
Le matin, à l’aller, il était bien trop tôt pour les problèmes. Les problèmes sont paresseux, et se lèvent tard. Non, c’était rentrer chez elle qui lui faisait peur. En fait, ça ne lui faisait pas vraiment peur… Épouvanter, horripiler, glacer le sang serait des termes plus appropriés.
Soyons justes, ce n’est pas la distance à proprement parler qui la gênait. Au pire de sa forme, Charlotte ne mettait qu’une vingtaine de minutes à pied pour la parcourir. C’était bien le contenu de ces minutes qui l’effrayait.
Elle en avait au bout de quelques semaines parlé à ses parents. Mais ceux-là lui répondirent qu’elle exagérait, qu’elle voyait le mal partout et avait trop d’imagination. Comment les en blâmer ? C’était l’exacte vérité… Mais une vérité qui correspondait à tous les moments de sa vie excepté le trajet de retour après l’école. Concernant ce sujet bien précis, elle ne saurait être plus sincère. Mais de toute façon, même s’ils l’avaient crue, ses parents ne pouvaient rien pour elle. Sa mère travaillait comme caissière à la coopérative du village, et même si elle avait besoin de la voiture, elle finissait trop tard en soirée pour passer la chercher. Son père, lui, travaillait dans les bureaux d’une importante société en ville. Charlotte avait bien essayé d’en apprendre plus, mais ses parents à l’unisson lui avaient déclaré que de toute façon elle ne comprendrait pas. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’il était directeur de ressources de quelque chose, dans un secteur de quelque chose de tertiaire, et surtout qu’il se faisait emmener et raccompagner par un collègue lui aussi du village.
C’était ce même père, qui lui avait dit un jour qu’il existait deux types de personnes ; ceux qui ont peur et ceux qui affrontent leur peur. Dennis Martinot, de CM1, disait lui que le monde était divisé entre ceux qui regardaient leur caca avant de tirer la chasse et ceux qui ne le font pas. C’était une autre approche…
Pourtant Charlotte ne se considérait pas comme une trouillarde. Sa taille (elle était la plus grande de sa classe), ses cheveux couleur paille coupés très courts et son habitude de vêtir des shorts longs dès que les beaux jours le permettaient lui donnaient une solide réputation de garçon manqué. Réputation qu’elle assumait pleinement et qui était par ailleurs sa plus grande fierté (ce qui ne faisait que renforcer cette réputation). Même les garçons de cours moyen la craignaient (bien qu’elle n’ait jamais rien fait contre eux, si ce n’était rendre des coups qu’elle avait reçus au préalable, mais en les dirigeant exclusivement vers des zones sensibles, ce qui semblait-il avait pour effet secondaire qu’on ne voulait pas la frapper plus d’une fois).
Mais l’idée de sortir de cette école, et de devoir passer devant la maison des Acamont lui faisait perdre toute force et toute fierté.
En y repensant, même avant que les Acamont n’y aient emménagé, la demeure en elle-même ne lui inspirait pas confiance. Son grand portail en fer rouillé, son jardin en friche, le mur d’enceinte haut et morne, la façade sombre, les fenêtres blanchies par la saleté… Mais même ainsi, la maison donnait la chair de poule sans vraiment effrayer. On savait qu’elle était vide et que rien de ce qui la composait ne représentait de danger(si ce n’était peut-être une des portes en fer de l’entrée qui vous serait tombée dessus en passant, tant elles n’avaient l’air de ne tenir debout que grâce aux toiles d’araignées qui les décoraient).
Mais depuis deux ans, depuis qu’ils y habitaient, plus rien n’était pareil… La présence de vie aurait dû égayer un tel endroit (ou du moins le rendre un tant soit peu humainement viable), mais il n’en était rien. Le portail avait bien été remplacé, mais contre un autre tout aussi rouillé et d’un vert évoquant pour Charlotte la couleur de vomissures laissées quelques semaines de trop à l’air libre (à supposer déjà qu’il y eut un délai acceptable pour laisser traîner ce genre de choses).
Le jardin, qui autrefois évoquait une jungle sale mais inoffensive, ressemblait à présent à une mêlée de ronces et d’orties carnivores (elle était sûre que cela existait). Et entre les deux, entre la flore carnassière et le portail couleur vomi, se trouvaient les deux molosses de l’enfer…
Mais évoquons plutôt le trajet exact. À quatre heures et demie, Charlotte sortait de l’école. Elle retardait son retour autant qu’il était possible de le faire, en discutant de tout et surtout de rien avec ses copains (elle n’avait pas d’amies), qui attendaient la venue de leurs parents. Puis quand il ne restait plus personne, elle se décidait à contrecœur à se mettre en route.
Pour se rendre chez elle, il lui fallait obligatoirement contourner cette maudite baraque. Il n’y avait aucune autre voie à moins de s’équiper d’un kayak pour traverser la rivière.
Après cinq minutes de marche dans les rues de Saint Jean des Ormeaux, il lui fallait longer la face est du bâtiment. Presque la portion d’itinéraire la plus reposante, tant qu’elle ne fixait que le trottoir et qu’elle ne levait jamais la tête vers les fenêtres de la maison, au risque de croiser le regard haineux et fantomatique de Mme Acamont scrutant ses moindres mouvements. Son visage blême avait l’air décharné. Tout le monde connaît ce vieux gag de colo qui consiste à placer une lampe torche sous votre menton pour se donner une allure d’outre-tombe. Et bien voilà à quoi ressemblait Mme Acamont au naturel, sans assistance technique, ni lampe électrique, ni même bougie. Et ses yeux grands ouverts la suivaient sur tout ce côté de la maison, avec une telle insistance malsaine que même si Charlotte baissait les yeux, elle sentait au plus profond d’elle-même ses orbites monstrueuses braquées dans sa direction.
Elle était invariablement au rendez-vous, même si elle ne se trouvait jamais à la même fenêtre deux jours de suite. Cela aurait pu être un jeu amusant de deviner où elle apparaîtrait si l’enfant n’avait pas l’envie de courir à toutes jambes dès qu’elle arrivait au coin de cette rue… Chose qu’il lui arrivait parfois de faire, mais le reste de la marche n’étant pas franchement des plus accueillante, elle n’était pas si pressée d’y accéder.
L’étape suivante, sur la face nord, n’était heureusement pas quant à elle fidèle au rendez-vous chaque jour. Il s’agissait d’une simple porte en bois tranchant avec la monotonie du mur d’enceinte d’un gris triste. En soi, la porte n’avait rien de très impressionnant. Elle était simplement vieille, dans un piteux état et sa principale source de danger résidait dans le fait qu’elle était certainement une belle réserve de tétanos (Charlotte en était à cet âge où l’on croyait que le tétanos était un groupuscule de petits microbes s’ennuyant dans la rouille et les échardes, n’attendant que le genou ou le doigt d’un enfant pour se répandre et ainsi voir du pays).
Cette porte devenait inquiétante lorsqu’elle était ouverte, ou quand elle s’ouvrait. Derrière se cachait un petit carré de jardin potager, et au beau milieu de ce havre de verdure se tenait Monsieur Acamont. M. Acamont, un outil à la main, toujours affublé de la même salopette crasseuse (ou bien en avait-il une collection dans son armoire, toutes plus dégoûtantes les unes que les autres ?) était le mari idéal pour une Mme Acamont. On aurait dit de sa peau qu’elle était simplement tendue sur son squelette. Il avait d’énormes poches d’un bleu violacé placées sous chacun de ces yeux injectés de sang et ses dents n’étaient que de petits carrés jaunes saillant de ses gencives enflées et proéminantes. Il devait bien mesurer un mètre quatre-vingt dix (la notion de « grand » pour Charlotte commençait à un mètre soixante environ, alors inutile de dire qu’il était un véritable géant pour elle) , et sa présence justifiait le fait qu’il n’y ait pas d’épouvantail dans ce jardinet.
L’aspect d’une personne, même si visiblement cette personne avait eu la malchance d’hériter des chromosomes d’occasion les moins chers du marché génétique, n’était pas ce qui dérangeait Charlotte. Mais quand M. Acamont entendait les pas craintifs de la fillette se rapprocher, il ouvrait la porte en grand (si elle n’était déjà béante) et lui proférait des insultes ordurières à elle, sa mère, ses sœurs, ses cousines, et éventuellement tout autre représentante du sexe féminin de sa famille qu’il aurait pu oublier. Bien qu’elle n’ait ni sœurs, ni cousines, Charlotte prenait plutôt mal ces injures (même si au début elle ne savait pas vraiment que c’en étaient, il lui fallut chercher dans une encyclopédie ce que pouvaient signifier certaines expressions telles que « catin de Sodome et Gomorrhe », « tapineuse des basses fosses de l’enfer » ou « vile succube tentatrice ») et, accompagnant le geste à la parole, il brandissait son ustensile du jour (bêche, râteau, scie –à quoi diable pouvait bien servir une scie au milieu de légumes ?) et le dirigeait farouchement vers la spectatrice infortunée, qui généralement prenait une fois de plus ses jambes à son cou.
Mais cette fois-ci elle maintenait généralement le pas de course pour passer les prochains obstacles. Celui qui suivait était celui du portail vert-vomi, derrière lequel se trouvaient donc les deux créatures faisant le plus entorse à l’idée reçue que « le chien est le meilleur ami de l’homme ». Ou alors personne n’avait songé à en informer ces deux spécimens-ci.
Charlotte ne connaissait pas leurs noms (et à vrai dire c’était le dernier de ses soucis), en revanche elle savait tout de leurs aboiements incessants et de leurs crocs… Il y avait un yorkshire pouilleux (donc par définition, pas à proprement parler un chien ; il tenait plus du rat ou de l’écureuil enragé) et un énorme braque dont on aurait dit que la privation de chair humaine l’avait rendu fou.
Quand Charlotte passait devant eux, ils se ruaient vers elle et sortaient leurs têtes démoniaques du portail pour mieux la terroriser de leur bave, leurs grognements enragés et leur vacarme (le braque ne pouvait pour sa part ne sortir que la truffe). Une fois même, par on ne su quel miracle, l’écolière s’était trouvée avec le yorkshire pendu par la mâchoire à la chair de son avant-bras, sans s’être rendue compte du moyen dont il s’y était pris pour sortir ou pour sauter environ cinq fois sa hauteur. Elle avait réussi à s’en débarrasser en le cognant fort contre le mur gris à plusieurs reprises et en s’enfuyant à toute vitesse en hurlant. Depuis ce jour, le petit chien louchait d’une façon inquiétante, mais ne s’était pas assagi. Loin de là.
Le passage devant ces animaux féroces était certes une épreuve, mais la suivante (et par chance la dernière) n’était pas non plus de tout repos. Il s’agissait des deux fils Acamont (comme pour les chiens - dont ils n’étaient pas si éloignés, songeait Charlotte – elle ne savait pas comment ils se prénommaient), et ils étaient plus mauvais que la plus mauvaise des sorcières (leur mère, donc). Ils étaient aussi petits et gras que leurs parents étaient grands et maigres, mais tout aussi lugubres. Elle ne les avait jamais vus à l’école et ne s’en plaignait pas.
Ils avaient depuis deux ans composé et chanté plus d’une centaine de chansons à son encontre, et avaient l’air de s’être réellement creusés la tête pour trouver des mots peu gracieux pouvant rimer avec « Charlotte ». Mais ils ne s’arrêtaient pas là. Certains jours, ils se cachaient dans des coins sombres de la ruelle pour la pousser ou lui faire des croche-pattes. Le reste du temps ils étaient assis en haut du mur en ciment, sur la face est, ou agrippés à une des branches du pommier qui était juste derrière, et lui jetaient des projectiles de toutes sortes qu’ils avaient pris la peine de stocker avant son arrivée. Une fois elle s’était reçue une pierre à l’arrière du crâne et n’avait plus rien vu pendant quelques dizaines de secondes.
Ces embûches loin derrière elle, il ne lui restait plus que dix minutes supplémentaires d’un calme absolu pour se retrouver chez elle et jurer en vain qu’elle n’en ressortirait plus jamais.
Il fallait être franc ; pareille mésaventure quotidienne avait tout pour traumatiser une fillette. Si elle parvenait à échapper aux destins de plombier ou de conducteur de trains, Charlotte était persuadée qu’elle finirait dans un asile, bredouillant des paroles insensées à propos de fenêtres, de salopettes ou de yorkshires…
Elle se demanda comment une famille entière pouvait être d’une telle méchanceté. Etait-ce spontané ou établissaient-ils un plan d’attaque chaque soir ? Charlotte se les imaginait bien, poussant la vaisselle dans un coin de table après le repas du soir pour étaler la carte du quartier et décider de leurs positions. Puis après le brainstorming pour inventer de nouvelles insultes pour le père, ils tireraient au sort pour choisir derrière quelle fenêtre la mère placerait son horrible visage, vérifieraient s’il ne fallait pas changer les chiens au cas improbable où ceux-là seraient devenus un poil plus normaux dans la nuit, et seraient allés se coucher, la conscience tranquille…
Alors, pour pallier à sa peur et à sa perte de moyen dans ces insurmontables instants, Charlotte avait trouvé Jack.


A suivre...

7 commentaires:

Anonyme a dit…

"Mais manifestement, à cette époque, la question de la ponctualité des trains et de l’étanchéité des baignoires était au centre de tous les débats"

alors celle la...elle est ROYAL.

j'en ris encore ^^

un pronostique pour la date de la suite ??

ced a dit…

Je dirais vers les mercredi-jeudi :)

Makkel a dit…

J'adore ! Surtout le ton ironique, limite moqueur ^^
La scène dans la salle de classe est trop bien vue en attendant. Je me vois encore, lire l'énoncé d'un problème dont la réponse est ridiculement simple (" Car Jean, bien sûr, est incapable de baisser des petits yeux et de lire son heure d’arrivée sur son ticket de train.") et regardant regardant partout dans la classe, sauf sur ma feuille !

Vivement la suite !

Anonyme a dit…

Dites moi, c'est moi ou il y a un soucis avec cette phrase :

On savait qu’elle était vide et que rien de ce qui la composait (si ce n’était peut-être une des portes en fer de l’entrée qui vous serait tombée dessus en passant, tant elles n’avaient l’air de ne tenir debout que grâce aux toiles d’araignées qui les décoraient).

ced a dit…

Hum oui en effet, j'ai un peu oublié le verbe...
Je corrige ça :)

Anonyme a dit…

Avoir tant de talent est démoniaque!
:D

Anonyme a dit…

pourquoi pas:)